Résumé:
Le chèque est peu utilisé et n’a pas la place qui devrait être la sienne et qu’en sus, lorsqu’il en est fait usage, il est lieu à des usages frauduleux dont le plus important étant son émission sans qu’il soit provisionné ou insuffisamment.
En fait, l’utilisation à des fins frauduleuses est due d’abord et surtout au fait que notre économie n’est pas moderne, le chèque étant lui-même un moyen de paiement avancé.
C’est ainsi que tous les moyens et dispositifs utilisés n’ont pu permettre de mettre fin à ce fléau.
Les facteurs de ce sous-emploi du chèque sont très nombreux, d’abord et avant tout la présence, à côté d’une économie formelle, une économie informelle tés ancrée, ensuite la fraude qui est d’ailleurs le corollaire de l’informel et le faible taux de bancarisation.
Nous pouvons, sans peur de nous tromper, avancer qu’il ne peut être mis fin au phénomène de l’utilisation des chèques sans provision en usant de techniques ou d’appels au civisme.
Le seul moyen est de moderniser notre économie et partant de procéder à des réformes de notre système bancaire tout comme il doit être mis fin à l’économie informelle ou du moins son affaiblissement et là aussi la répression ne suffira pas. Ce qu’il faudra c’est trouver les moyens pour que les personnes qui exercent dans ce dernier reviennent au formel.