Résumé:
L’Algérie a connu un grand bouleversement en passant d’une économie administré à une
économie de marché axée sur la concurrence et où les prix sont fixés sur la base de la
confrontation de l’offre et de la demande. Un tel passage nécessite une forte présence d’un
système bancaire axée sur des règles et principes universelles de l’économie de marché.
Le risque et le crédit sont deux éléments primordiaux dans l’activité bancaire, ils forment une
combinaison que le banquier doit être en mesure de maitriser.
Le risque est un engagement portant une incertitude dotée d’une probabilité de gain ou de
préjudice, que celui-ci soit une dégradation ou une perte.
Le risque de crédit, constitue un risque fondamental pour toute activité bancaire, et survient
lorsque le débiteur n’arrive pas à honorer ses engagements d’une façon partielle ou totale ce
qui nécessite de la part du banquier une analyse approfondie afin de limiter au maximum, tout
risque inhérent au bon déroulement de l’opération de crédit.
La méthode de l’analyse financière est largement utilisée dans le monde et spécialement au
niveau des banques algériennes pour évoluer le risque de leurs clientèles, cette dernière à
présenter de nombreux limites en la comparant avec d’autres méthodes précisément celle de
crédit scoring.
Le crédit scoring constitue une application des techniques de choix multicritères. Il s’agit
d’évaluer l’état de santé d’une entreprise ou d’un organisme économique en vue de décider
de l’octroi d’un crédit, suivre la performance de cet organisme. Il constitue à ce titre un
moyen important à la disposition des banquiers permettant de rationaliser les décisions
d’octroi et de recouvrement de crédit.
Vu l’intérêt et l’efficacité du crédit scoring, nous avons élaboré une fonction score sur un
échantillon d’entreprises domiciliés à la Banque Nationale de l’Algérie dans le but
d’améliorer les outils de prise de décision