Résumé:
Les projets d'investissement occupent une place majeure dans le développement de l'entreprise. Ils conditionnent la compétitivité à terme de l'entreprise, et par conséquent ses résultats et ses équilibres financiers.
C'est pourquoi la maîtrise des choix d'investissement et de son financement représente un enjeu essentiel. Cette maîtrise exige, d’une part, la définition de critères d'appréciation permettant de conduire à la sélection des projets les plus avantageux ou au classement des projets envisageables. D’autre part, elle entraîne à son tour le choix d’un bon montage financier.
Ce choix optimal repose sur la notion de la rentabilité qui dépend avant tout de la fonction d’utilité d’un agent exprimant sa satisfaction. Pour un décideur privé, le calcul économique privé repose essentiellement sur la mesure de l’avantage monétaire généré par le dit investissement.
Le décideur public, ne peut pas se limiter à l’examen de la rentabilité purement financière. Il doit s’attacher à la rentabilité socio-économique qui traduit l’intérêt d’un projet pour la collectivité dans son ensemble en faisant intervenir d’autres éléments que les seuls flux financiers.
Cette situation caractérise certains types de marchés monopolistiques dont le marché d’électricité fait partie. Ce marché qui joue un rôle crucial dans le fonctionnement de l’économie algérienne via les infrastructures énergétiques. Néanmoins, ces investissements parfois étaient non rentables.
Ce qui vient d'être exposé montre la complexité et la difficulté d'une évaluation complète de l'intérêt économique d'un projet spécifique d'investissement. L'analyse devient très ardue pour les projets importants ayant des effets indirects et induits difficiles à délimiter.
Dans la pratique, il n'est pas nécessaire de pousser l'étude au-delà de ce qui est suffisant soit pour décider que le projet envisagé est économiquement justifié, soit au contraire pour prouver qu'il doit être rejeté.
