Résumé:
Devant la complexité du domaine de la gestion de la trésorerie, le trésorier doit être au
courant des évolutions et suivre toutes les informations susceptibles de le renseigner sur l'état
futur des marchés. De ce fait, toute marginalisation d'un risque par rapport aux autres peut
engendrer des coûts imprévus.
L’activité bancaire est au coeur de la conjoncture économique actuelle. En effet, Le rôle
d’une banque n’est pas uniquement celui d’un apporteur ou d’un collecteur de capitaux, il est
aussi celui d’un gestionnaire de risques, notamment les risques financiers.
Dans des conditions d’instabilité des marchés financiers engendrant une plus grande
volatilité des risques de marché et des risques financiers, il est nécessaire de se doter de
techniques et des outils plus pertinents et plus dynamiques de gestion des risques notamment
le risque de liquidité tels que la gestion actif-passif devient indispensable pour tout
établissement financier.
Son apparition s’est donc propagée parallèlement à l’aggravation de ce risque et devenue par
la suite l’une des méthodes les plus optées dans les banques.
L’ALM utilise la méthode des gaps ainsi que le calcul des indices de liquidité (indice de
transformation et coefficient de liquidité) dans le but de quantifier le risque de liquidité.
Cette gestion est conditionnée par des contraintes réglementaires, qui ont pour objectif la
garantie du bon fonctionnement du système bancaire et d’assurer en effet la sécurité de la
clientèle.
Nous tenterons tout a long de notre travail de répondre à la problématique suivante :
Quelles sont les différentes techniques permettant une gestion effective du risque
de liquidité au sein d’un établissement bancaire ? Et comment les banques algériennes
conçoivent-elle cette gestion en pratique ?