Résumé:
Le maintien de l’activité bancaire revêt une importance toute particulière car il conditionne en
grande partie celui de la vie économique d’un pays. Le crédit bancaire constitue donc, en
finançant les entreprises, une source vitale en tant que facteurs de production et moteurs de
développement économique.
Dans le contexte actuel de l’Algérie, caractérisé par la crise économique et financière du fait
de la chute des prix des hydrocarbures, la diversification économique est plus nécessaire que
jamais, surtout dans l’accompagnement des banques des PME dans le financement de leurs
projets afin de mener à bien le relancement de la croissance économique du pays.
Cependant, l’octroi du crédit revêt un risque majeur qui peut affecter la survie d’une banque.
Ce risque désigne le risque de perte suite au défaut d’un emprunteur. Selon KHAROUBI
CECILE et THOMAS PHILIPPE, le risque de crédit correspond à une situation où le débiteur
se trouve dans l’incapacité à honorer ses engagements. Pour les entreprises, cela se traduit par
la dégradation de leurs situations financière et la diminution de la valeur de la créance détenu
sur elles.
Dans le but de bien quantifier et contrôler ce risque, les autorités règlementaires
internationales notamment le comité de Bâle ont édicté un ensemble de règles et techniques
que les banques doivent respecter. Pour cela, différentes méthodes d’appréciation du risque de
crédit existent pour y remédier à savoir : l’analyse financière, les modèles de score, la notation
interne...etc.
Notre étude portera sur la définition du risque de crédit, connaitre les différentes méthodes
que la banque dispose pour recourir à la gestion de ce risque, ainsi que sa couverture par des
garanties lors d’un éventuel non remboursement du crédit.