Résumé:
En matière de l’impôt sur le résultat, il existe deux méthodes distinctes.
La première méthode est celle de l’impôt exigible qui consiste à comptabiliser la charge d’impôt au titre de l’exercice résultant de la déclaration fiscale correspondante.
La deuxième méthode est celle de l’impôt différé qui vise à enregistrer l’impôt correspondant aux opérations de l’exercice que celui-ci soit dû, à recevoir ou source d’impositions ou de déductions futures.
L’impôt exigible et l’impôt différé sont donc complémentaires mais étanches l’un vis-à-vis de l’autre.
En Algérie, il y a lieu de comptabiliser les impôts exigibles et différés selon les dispositions du nouveau système comptable et financier.
La technique de l’impôt différé consiste à informer les utilisateurs des états financiers que l’entité bénéficiera dans le futur d’une économie d’impôt du fait du report de la déduction fiscale d’une charge ou devra ou contraire payer un supplément d’impôt dans le futur du fait du report de l’imposition d’un produit.
Cette information portée en annexe doit en principe faciliter la lecture des états financiers et répondre ainsi aux exigences des différents utilisateurs, notamment les investisseurs qui ne sont pas forcément des experts en la matière.
De ce fait, produire une information claire et concise est désormais une exigence des normes internationales dont le normalisateur oeuvre dans le but de combattre la lourdeur et le manque de lisibilité des états financiers.