Résumé:
Les scandales financiers qui ont ébranlé récemment les banques publiques algériennes,
telle que Khalifa Bank, Union Bank, BCIA, BNA et d’autres, ont mis sur le devant de la
scène la nécessité de renforcer le système de contrôle interne (SCI) qui est considéré de plus
en plus comme une solution à un large éventail de problèmes latents (les problèmes d’ordre
éthique,…), y compris la fonction d’audit interne ayant un rôle prépondérant pour assurer une
bonne maîtrise des risques liées à l’activité bancaire . Pour ce faire, l’audit interne doit aider
l’entreprise à maintenir un dispositif de contrôle interne contribue à l’efficience et à
l’efficacité des processus de gouvernement de la banque, de processus de gestion des risques.
L’objectif de ce mémoire est d’examiner si la fonction d’audit interne existante au sein
des banques publiques algériennes, étudiées dans notre échantillon, apporte une assurance
raisonnable quant à la réalisation des objectifs. C’est pour cela les règles prudentielles fixent
un certain nombre de contraintes aux banques concernant leur structure financières, leur
liquidité et leur solvabilité.
L’intérêt de cette recherche réside également dans la détection des lacunes en matière
de la pratique d’audit interne dans les banques choisies.
