Résumé:
De nos jours, il n’est plus possible de parler du développement économique sans parler du développement du secteur bancaire. En effet celui-ci tient une place très importante dans la vie économique d’un Etat, vu son implication dans les investissements, la création de richesses, l’exploitation ainsi que le maintient des moyens de productions qui prend de plus en plus de place dans l’activité bancaire.
À travers les différents types de crédit que nous avons développés, nous constatons que le domaine du crédit est extrêmement vaste. En effet, la gamme de concours bancaires dont dispose la banque est susceptible de financer tous les besoins que peut exprimer une entreprise dans le cadre de son activité.
Cependant, il n’est pas toujours facile de cerner les besoins financiers et de leur adapter le concours approprié, car les facteurs qui peuvent influer sur l’issue finale sont autant variés qu’imprévisibles. Ces aléas futurs qui risquent de fragiliser la situation de n’importe quelle entreprise font naître la notion de risque.
La notion du crédit est ainsi inséparable de la notion du risque et on ne répéterait jamais assez qu’il n’y a pas de crédit totalement exempt de risque. Ce dernier fait partie du quotidien du banquier : c’est un fait auquel il doit faire face. Afin d’y parvenir, le banquier doit procéder à une analyse et une étude minutieuses de l’ensemble des demandes de crédits. Et dans le cas où celles-ci viennent à être accordées, le banquier devra s’entourer de tous les moyens sensés le prémunir du risque découlant de son accord de crédit.
Une bonne connaissance des caractéristiques du crédit, une maîtrise de l’analyse financière, un esprit de synthèse, de logique, la rigueur et le sens des relations humaines sont les principales qualités de base demandées à tout banquier sans oublier ses qualités morales. Nous avons pu aussi constater que le service crédit enregistre un retard flagrant dans le traitement des dossiers de crédit. Ceci est dû essentiellement au manque du personnel et à l’importance des tâches qui incombent aux chargés d’étude.
En matière d’étude des dossiers, la démarche empruntée consiste en un examen sommaire des données contenues dans le dossier fourni par le client. Les chargés d’étude se contentent, en général, d’une présentation succincte de l’affaire et de calculer quelques ratios et puis de remplir les supports normalisés.
Bien que les objectifs de l’étude diffèrent selon la nature du concours sollicité, les procédures d’analyse des dossiers relevant soit de l’exploitation ou de l’investissement sont identiques. D’ailleurs les méthodes d’évaluation de projets préconisées dans le traitement des dossiers d’investissement sont absentes.
Encore, faut-il signaler le caractère subjectif que revêt, parfois, l’octroi de certains concours en se fondant uniquement sur le facteur « confiance », la moralité des demandeurs de crédits et, quelquefois, sur l’importance des garanties que ceux-ci proposent sans pour autant tenir compte de l’impact de financement de ces crédits sur la résolution des problèmes d’ordre socio-économique, dont le banquier doit se préoccuper davantage.