Résumé:
La contribution du secteur bancaire au financement de l’économie, à travers sa fonction d’intermédiation financière, a depuis longtemps suscité l’intérêt de plusieurs chercheurs. Or, pour assurer la pérennité de cette fonction, les banques doivent consolider leur performance et le secteur bancaire Algérien n’échappant pas à cette réalité, pour cela notre travail a pour objectif de voir et d’analyser l’impact de la structure des coûts sur la performance des banques Algériennes. Pour ce faire nous nous somme intéressées par un échantillon de 20 banques (06 banques publiques et 14 banques privées) et sur une période de 10 ans du 2010 au 2019 par l’application d’une méthode paramétrique (moindres carrés généralisées).
Les résultats obtenus de notre modélisation montrent un effet négatif et significatif de tous les variables de l’étude sur la performance bancaire. Nous avons constaté que la mauvaise gestion du risque crédit et la principale source de non-performance, ainsi les frais du personnels et les coûts de financement. Nous remarquons aussi que la taille importante de la banque ne la permet pas d’être performante. D’ailleurs dans le cas des banques Algériennes, les banques publiques qui ont une grande taille sont les moins performantes du secteur. Enfin il est nécessaire pour la banque, pour être performante, d’adopter des pratiques de management suffisamment participatives pour associer tous les acteurs au pilotage de la performance.
