Résumé:
L'étude menée dans cette thèse a pour but de contribuer à la compréhension des pratiques de comptabilisation et de communication des actifs incorporels dans le contexte algérien, plus précisément d’examiner la pertinence informationnelle de la communication du montant et du détail d’actifs incorporels.
Les entreprises algériennes trouvent des substantielles difficultés pour s’adapter et maitriser les exigences en matière de traitement comptable et de communication financière des actifs incorporels du référentiel IAS/IFRS.
Cette orientation est contestée par un certain courant de littérature (Zighem Hafida, 2012; Khellaf Lakhdar, 2014; Toubache Chakib, 2011; Assous Nassima, 2015; Bekihal abdelkader, kettouche achour, 2016), et démentie par l’analyse des résultats d’une étude sur la diffusion d'information relatives aux actifs incorporels auprès un échantillon d'entreprises algériennes observées sur les années 2013-2014.
L’objectif est d'une part, de contribuer à la réflexion sur les conséquences ou implications qui en découlent sur la gestion comptable et financière des entreprises algériennes, et d'autre part, de faire connaître un domaine de recherche peu exploré.
Le Système Comptable Financier a été adopté en Algérie en vue de construire une passerelle vers l’application des normes comptables internationales. Or, la profession comptable est appelée à favoriser l’adoption de ce système en offrant des conditions favorables qui pourront amener les entreprises algériennes à présenter une image fidèle de leur situation financière.
L’étude empirique est basée sur une analyse des données disponibles sur un échantillon d’entreprises afin de mieux comprendre le contexte de la mise en oeuvre de notre proposition. L’enquête sur terrain nous a aidée à une meilleure compréhension des exigences devant être mises à la disposition des entreprises algériennes.