Résumé:
Depuis sa création à ce jour, le « Contrat de partenariat » a été promu comme une innovation managériale majeure dans la gestion de l’interface entre secteur public et privé, qui plus est encouragé par les pouvoirs publics car il représenterait la forme idéal-typique des Partenariats Public-Privé (PPP), eux-mêmes généralement présentés comme des outils pour améliorer l’efficacité économique des projets publics.
Cette nouvelle forme de contrat passée entre personne publique et secteur privé, tisse des relations de très long terme (jusqu’à trente ans) entre personne publique et différents types d’acteurs privés pour la construction, la réalisation et l'exploitation des projets (Métro, Tramway, ...), l’entretien, la maintenance, mais également le financement des infrastructures de grande envergure (barrage, autoroutes, bâtiments publics, ...).
Dans ce sens, avons-nous besoin de recourir aux expériences des pays développés en matière de développement des transports urbains pour démontrer qu'aucune volonté politique de les privatiser ne peut être expliquée que par la pénurie et/ou l’excédent de fonds publics ?
La réponse appropriée à cette question nécessite le développement d'une Thèse, suivie d'une Antithèse et d'une Synthèse.
. Thèse : la bonne réponse est sensée être tant au sein des sciences économiques que des sciences de gestion. Lesquelles sciences supposées disposant d'un socle approprié d'une démarche incontournable pour le développement en général et du secteur des transports urbains en particulier.
. Antithèse : dans le cas contraire, serions-nous en mesure de confirmer l'existence d'une ressource productive dont on ne parle que par allusion et à laquelle peu de travaux ont été consacrés. ہ s'avoir que le résultat des relations économiques dépend du pouvoir de marchandage et des croyances des agents économiques sur leurs actions et réactions mutuelles.
. Synthèse : partant de là, il ressort que développement des transports urbains algérois ne peut échapper a un PPP dont la réussite passe nécessairement par le rejet de l'approche néo-classique, mais surtout le recours incontournable à un Système de Management Intégré.
Enfin, pour s'en convaincre faut-il démontrer que ni l’ةtat et/ou le Secteur Privé algérien(s) n'a pu (n'ont pu) faire rouler le Métro d’Alger et le Tramway en agissant isolément et en l'absence du Partenariat Public-Privé étranger ?