Résumé:
Partout dans le monde, la problématique de la « gouvernance des
établissements d’enseignement supérieur » a connu une évolution constante ces dernières
années suite à la montée en puissance du NMP visant à perfectionner l’action publique.
Au coeur des réformes du NMP se trouve les systèmes de pilotage la performance
globale à l’instar du BSC. Cependant, hormis les pays anglo-saxons, les pratiques du contrôle
de gestion dans les EES restent à l’heure actuelle très mitigées et se réduisent à des simples
systèmes de comptabilité des coûts.
Faisant l’état des lacunes du système de gouvernance des établissement
d’enseignement supérieur algériens et en s’appuyant sur des systèmes mondiaux qualifiés de
« leaders » en la matière, cette thèse montre que L’EES algérien, marqué par une forte
dépendance de l’état, est dans le besoin de déployer une culture managériale et de leadership
en son sein afin de pouvoir implanter des systèmes de pilotage découplant les dimensions de
performance en s’appuyant sur les attentes de toutes les parties prenantes ce qui rendra
possible la clarification des objectifs et le contrôle et le suivi de la réalisation de ces objectifs
par tous les acteurs.
Conjuguée à une autonomie accrue des EES, la mise en place de ces systèmes de
pilotage permettrait, indéniablement, d’améliorer les pratiques de la gouvernance des EES en
Algérie.