Résumé:
La globalisation des opérations internationales et l'ouverture des marchés mondiaux ont suscité la normalisation des enregistrements comptables par l'adoption des normes homogènes permettant de comparer les informations communiquées dans les états financières par les sociétés en termes de temps et ainsi que de l'emplacement de celles-ci.
C'est dans ce contexte qu'a été introduit le système comptable financier en Algérie. Bien qu'il représente une forme simplifiée des normes internationales d'informations financières (IFRS), il exprime une évolution significative par rapport aux normes et pratiques anciennes du PCN qui, rappelons-le, a été conçu pour une économie planifiée et pour des institutions dans leur
quasi-totalité étatiques.
Le passage à ce nouveau système comptable et financier constitue pour la plupart des sociétés concernées une véritable mutation. Ces nouvelles obligations sont de nature à faire naître des risques nouveaux pour le commissaire aux comptes, dus notamment à la complexité des normes et parfois à une préparation insuffisante de la part des entreprises. Une telle situation a donc pour corollaire un accroissement significatif des travaux à réaliser par le commissaire aux comptes.
En effet la certification des premiers comptes établis selon le SCF (exercice 2010) représente pour le commissaire aux comptes une mission particulièrement délicate vu son caractère exceptionnel. Ce faisant, il doit dans un premier temps contrôler le bilan d'ouverture 2010 (les comptes de l'exercice 2009 retraités selon le SCF) et dans un deuxième temps émettre une opinion sur les premiers comptes préparés selon le SCF avec tout ce qu'ils impliquent sur l'établissement du rapport de certification.