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Les méthodes de gestion de projet sont progressivement structurées, elles prennent leurs
racines à la fin du 19 siècle lorsque Frederick Taylor (1856–1915) a commencé son analyse
détaillée du travail, avec sa perspicacité Taylor a démontré qu’il est possible d’analyser et
d’améliorer le travail en le décomposant en parties simples (ce qu’est appelé après la division
de travail). L’associé de Taylor, Henry Gantt (1861–1919) a étudié de manière creusée l’ordre
des opérations dans le travail. Son idée c’était d’augmenter l’efficacité des travailleurs à
travers une bonne planification des opérations et que l'efficacité de suivi au fil du temps
pourrait conduire à une productivité plus forte. Il a axé son analyse de la gestion sur la
construction navale pendant la Première guerre mondiale1 et c’était la naissance de
DIAGRAMMME GANTT. Au milieu du vingtième siècle la crise de 1929 et la Seconde
Guerre mondiale sont des contraintes qui ont changé les réalités de la planification du projet
et de la dotation de la main-d'oeuvre, pour faire face à la crise, les américains ont dépensé de
l’argent sur des grands projets afin de créer des postes d’emplois (la nouvelle philosophie
keynésienne), ce qui a créé une situation idéal pour la célébrité de DIAGRAMMME GANTT.
Vers la fin de la deuxième guerre mondiale le marché de biens et services américains a connu
une demande massive (que ce soit interne grâce aux solutions keynésiennes où bien externe à
cause des dommages des marché européens engendré par la guerre) ce qui a poussé les
agences gouvernementales d’investir en matière de temps, énergie et argent dans le
développement des outils de la gestion de projet et c’était cet époque qui a connu la création
des organigrammes complexes, appelés graphiques PERT et la méthode du chemin critique2.
C’est donc les années 1950 qui ont marqué le début de la standardisation du management de
projet moderne.
Le contexte économique actuel impose aux entreprises d’avoir des techniques efficaces afin
d’obtenir des contrats de réalisation dans des marchés concurrentiels. En Algérie l’ouverture
du marché dans les années 90 est considérée par les multinationales comme une opportunité
en or surtout avec l’absence d’une économie locale productive. Suite à l’installation des
multinationales au marché l’environnement des entreprises locales est devenu de plus en plus
évolutif, chaque année apporte de nouveaux défis dont l’évolution des technologies,
l’émergence de spécialités nouvelles toujours plus pointues, les experts correspondants, les
exigences et les attentes des clients, les contraintes économiques de profitabilité qui s’exprime
en terme de coûts et de délais , de croissance ou de maîtrise des risques, la décentralisation
des responsabilités. Tous ces éléments de plus en plus sévères pour les entreprises algériennes
(qui adoptent une culture libérale dans une économie de marché) nécessitent qu’elles
accordent une grande attention à la rationalisation de l’utilisation des ressources dans la
réalisation des projets.
La tendance dans les projets est à l’augmentation des contraintes et de la complexité. Ce
qu’évoquent des sérieux problèmes de coûts, de délais et de qualité. L’aggravation du nombre
d’intervenants, que ce soient des partenaires, des fournisseurs, des sous-traitants, des clients,
les autres services de l’entreprise, la direction, les actionnaires, rend le projet toujours plus
complexe et toujours moins facile à piloter et à anticiper. Cette augmentation de la pression
dans un contexte où manque de la visibilité rend la prise de décision en projet difficile.
Les entreprises réalisatrices de projet rencontrent plusieurs problèmes dans le management
des projets et selon les chefs de projet le problème majeur c’est le délai de la réalisation du
projet qui dépasse toujours le délai estimé du projet. Ce problème est multidimensionnel, il a
influe sur plusieurs paramètres : les coûts du projet et par conséquence la profitabilité du
projet, l’obtention des projets futures, la réputation et l’image de l’entreprise sur le marché et
même l’évaluation de chef de projet.
L’étude sur le concept « délai » dans le management de projet semble digne intérêt pour la
raison que la maitrise du management de délai de projet facilite le pilotage des projets; cela
semble le cas des entreprises réalisatrices de projet en ce sens que ces entreprises souffrent de
problème de retard dans la réalisation de ses projets. Un retard dans le délai de réalisation
engendre des coûts supplémentaires et même des pénalités assumé par l’entreprise réalisatrice
qui influent par conséquence sur la rentabilité du projet et même sur la situation financière
de l’entreprise (le cas de projet de grande taille). La maitrise de délai de réalisation et donc
primordiale, cependant un nombre important de projet soufrent de ce problème.
L’objet de cette recherche est de répondre à la problématique de délai afin d’aider les chefs
de projet à maitriser le management de délai de projet en diminuant la confusion dans certains
termes et concepts employés, et en fournissant une aide méthodologique directe pour certain
technique. Et aussi d’améliorer l’efficacité des chefs de projet à travers passé moins de temps
et avoir moins de difficultés au pilotage des projets. |
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