Abstract:
Beaucoup d'écrits d'auteurs Algériens parlent de l'importance du contrôle interne et de son important rôle dans l'amélioration de l'efficacité des processus de l'entreprise, notamment, de son apport à l'amélioration de la problématique de l'asymétrie d'information en théorie de l'agence avec ses divers types.
La question à poser dans ce contexte : est-ce vraiment la problématique de gouvernance est assez posée en Algérie ? la plupart des entreprises Algériennes sont ; ou bien des entreprises familiales gérées par leurs propriétaires- ce genre de firmes n'est pas soumis à la problématique de gouvernance - ou bien des sociétés publiques dont les rapports financiers ne sont pas suffisamment diffusés, d'où l'impossibilité d'aborder le problème de l'asymétrie d'information. Ne restent qu'une minorité - abstraction faite des deux premières catégories (familiales et publiques) - qui sont exposées à l'asymétrie d'information et la gouvernance. Nous déduisons alors, qu'il est plus approprié d'aborder d'autres problématiques dans le domaine du contrôle interne et de l'audit, plutôt, que de les formuler autour de la gouvernance et l'asymétrie d'information.
La présente recherche est formulée autour du volet informel du contrôle interne. Ce volet est peu abordé dans les recherches précédentes, en dépit de son importance cruciale, qui colle à notre culture et nos traditions sociales fortement dépendantes de la 'spiritualité' inspirée de nos valeurs religieuses, à l'opposé de la culture occidentale empreinte de 'réalisme exagéré'. Ce pur réalisme reflète leurs notions et leurs approches que nous remarquons aussi en audit et au contrôle interne, dès lors, que leurs fondateurs et leaders jusqu'au jour d'aujourd'hui sont les Américains et les Européens.
Les autorités Algériennes ont décidé d'adopter un paradigme d'économie de marché dès les années 90.Les mécanismes de ce modèle économique n'ont pas réussi à s'imposer jusqu'au jour d'aujourd'hui. Le cadre théorique du contrôle interne est fortement inspiré des notions de l'économie de marché, qui a connu un échec total en dépit de multiples tentatives de son instauration en Algérie. D'où l'échec annoncé du contrôle interne pour la lutte contre les différents fléaux (fraudes fiscales, scandales financiers, détournements…etc.).
Cette étude n'est pas contradictoire avec le courant occidental, elle est en harmonie avec le passage de l'entreprise qui laissait peu de place à l'individu, à une entreprise qui en fait le pivot de sa réussite.
