Résumé:
Notre travail avait pour ambition de déterminer les pratiques de « bonne gouvernance » dans le contexte des entreprises opérant sur le territoire algérien en se basant sur le critère de la performance. Dans notre partie théorique, nous avons abordé les théories qui sont à la base de la gouvernance d’entreprise et les courants de la gouvernance qui s’inspirent de ces théories. Nous avons aussi abordé la notion de performance et sa relation avec celle de la gouvernance. En plus nous avons détaillé les méthodologies utilisées ainsi que les résultats des prédictions théoriques et des études empiriques concernant le lien gouvernance-performance. Enfin, le cadre institutionnel de la gouvernance d’entreprise en Algérie a été bien explicité pour appréhender le contexte de notre étude. Nous avons testé, dans le cadre de notre étude pratique, la relation entre la gouvernance et la performance pour un échantillon de 30 entreprises. La gouvernance est représentée par les caractéristiques du conseil d’administration (taille, cumul des fonctions de directeur général (DG) et de président du conseil d’administration et la rémunération des administrateurs) et autres caractéristiques (type de propriété : publique/ privée, taille de l’entreprise, influence du secteur d’activité). La performance est représentée par quatre mesures qui sont : la rentabilité (économiques et financière), l’efficience et la rotation des actifs. Il semble d’après les résultats de notre étude que la rémunération des administrateurs et la propriété privée représentent des « bonnes pratiques » de gouvernance qui peuvent améliorer la performance des entreprises. Pour les autres variables les résultats sont non concluants et varient fortement selon le contexte de l’étude et les mesures de performance utilisées.