Résumé:
Le but de cette recherche est de proposer aux managers et à toute personne intéressée par le
devenir des grandes entités1 notamment algériennes les rudiments de base et les principes
nécessaires à l’élaboration d’une stratégie leur permettant de maintenir leur valeur dans la
durée voire de se développer au demeurant.
À partir du moment que la survie et le développement de l’entité dépendent d’une multitude
d’acteurs dits « parties prenantes » à l’instar :
- des apporteurs de fonds (les actionnaires).
- des prêteurs et établissements financiers lato sensu.
- des clients puisque la valeur de l’entité, comme le souligne PORTER M., dépend dans un
large mesure de ce qu’elle est capable de procurer à ses clients.
- des employés (managers et salariés non dirigeants) apporteurs de connaissances, de
compétences et d’innovation difficilement imitables par les concurrents.
- des tiers pour respecter la terminologie du SCF (fournisseurs….).
-de l’environnement dans lequel elle évolue. Ainsi commode est-il aujourd’hui pour les
grandes entités de se comporter en bonne entité citoyenne.
Ce thème de recherche revêt une importance cruciale et a le mérite d’être attentivement
investigué, notamment dans le contexte économique actuel marqué du sceau de la
normalisation comptable internationale, à partir du moment que la génération de valeur
connait un essor rapide et tend à s’imposer comme vecteur du management stratégique des
grandes entités et y est devenu un élément essentiel de la communication financière. Elle
revient également comme leitmotiv dans un nombre croissant d’entités . Mais la question de
la valeur, sa définition, sa génération, sa maximisation et sa mesure a toujours suscité débats
et controverses ;
Selon McKinsey, une entité se développe lorsqu’elle est à même de maximiser la valeur pour
ses actionnaires, mais est ce que l’entité est réellement la propriété des seuls actionnaires
comme le voudrait la théorie de l’agence depuis les interrogations fondatrices d’Adam Smith
avant des siècles ?