Résumé:
L’étude de la performance des entreprises publiques a fait l’objet de plusieurs travaux de
recherche, dont la plupart suggèrent la privatisation comme unique solution d’amélioration de
leur performance puisque elles sont jugées peu compétitives.
Plusieurs études ont remarqué qu’après la privatisation, les entreprises publiques
privatisées enregistrent, par exemple, une augmentation des facteurs relatifs à la politique
d’investissement Megginson et al. (1994), et Boubakri et Cosset (1988), et l’autonomie de
l’entreprise ITCEQ repport (2010), d’autres auteurs ont constaté, également, une diminution
des facteurs relatifs à la politique d’endettement tels P.Gaude et E.Jani (2002) et ST.Hidjazi et
Y.Bentaraq (2006). Partant de cette optique, nous avons mené une analyse comparative sur un
échantillon global de 271 entreprises observées pendant une période de 4 années réparties en
trois groupes : 100 entreprises publiques, 100 entreprises privées et 71 entreprises privatisées.
Notre étude confirme que les entreprises publiques algériennes sont peu performantes, et
les résultats de comparaison entre les entreprises publiques et privées indiquent, globalement,
que les entreprises privées algériennes réalisent un niveau de performance supérieur à celui
des entreprises publiques.
Les résultats de notre deuxième analyse comparative révèlent une supériorité des
entreprises privatisées par rapport aux entreprises publiques, ce qui confirme que la
privatisation contribue à l’augmentation de la performance des entreprises cédées.
Notre étude démontre aussi, que d’autres facteurs (par exemple, l’investissement, la
distribution de dividendes, le taux d’endettement…etc) ont un impact sur l’amélioration ou la
détérioration de la performance des entreprises algériennes. Et nous avons également conclu
dans notre travail que la forme de propriété des entreprises algériennes est le facteur capital
des écarts de performance constatés entre les trois groupes d’entreprises étudiées.