Résumé:
L’objectif de cette recherche est de faire une comparaison entre le contrôle de gestion au sein des banques publiques et privées en Algérie. La problématique de notre recherche a donc été formulée comme suit : « L’évolution des pratiques de contrôle de gestion diffère-t-elle entre les banques publiques et privées en Algérie ? »
Afin de répondre à notre problématique de recherche nous avons articulé le plan de notre recherche en quatre chapitres, le premier chapitre présente des notions générales sur l’activité bancaire, l’évolution et la composition du système bancaire Algérien, le deuxième chapitre passe en revue la littérature existantes sur les outils de contrôle de gestion (Comptabilité générale, comptabilité analytique, contrôle budgétaire, ratios et statistiques, tableaux de bord). Le troisième chapitre est consacré à la présentation des spécificités des outils de contrôle de gestion dans le secteur bancaire. En fin le quatrième chapitre consacré au cas pratique et la présentation des outils de contrôle de gestion utilisé par notre échantillon composé de deux banques publiques à savoir : banque de crédit populaire (CPA), et la banque d’agriculture et de développement rural, et deux banques privées qui sont : Société générale Algérie et Al salam Bank Algeria
Nous avons conclu que les banques privées en Algérie ont pris le dessus en matière d’utilisation des pratiques et d’outils de contrôle de gestion à travers la création des cellules spécialisées dans le développement des reportings via des logiciels performant appelés business intelligence. Par contre le contrôle de gestion au sein des banques publiques reste très standard et ne reflète pas le vrai rôle du contrôle de gestion qui est d’assurer le pilotage stratégique et opérationnel de la banque afin de réaliser les objectifs prédéfinis. Afin d’aider les banques publiques dans leurs prises de décisions nous avons proposés pour le CPA un tableau de bord élaborer sur power BI, un logiciel performant qui rendre l’information facilement compréhensible pour les non financiers. En fin nous pouvons dire que les pistes d’améliorations sont multiples il est juste nécessaire que les banques publiques suivent le développement dans le monde informatique sans oublier la formation du personnel.
