Résumé:
efforts réalisés depuis quelques années par ces dernières dans l’inventaire et l’élaboration de cartographie des risques de tout type.
Ce n’est pas non plus un risque inconnu des autorités de contrôle bancaire qui, dans leur ensemble, l’ont intégré depuis dans leur analyse du profil de risque des établissements de crédit.
Ces autorités exigent des établissements de crédit et des entreprises d’investissement la mise en place d’un système de surveillance et de maîtrise des risques opérationnels, en particulier ceux liés aux systèmes comptables et d’information.
En effet, le risque opérationnel a pris une importance croissante ces dernières années, principalement en raison des modifications du cadre d’exercice et de la conduite des activités bancaires.
Aussi, les scandales successifs et d’ampleur internationale tel que l’affaire Kerviel, l’affaire Madof et aujourd’hui encore les affaires UBS et HSBC qui se sont soldées par des pertes de plusieurs milliards d’Euros ont, depuis quelques années, accru l’attention sur l’efficacité du contrôle dans les établissements financiers.
Les autorités prudentielles et les spécialistes du métier de risque ont ainsi vu émerger une nouvelle catégorie de risques, de nature non financière au départ, mais aux conséquences tout aussi négatives. A cela, s’ajoute un risque de réputation difficilement évaluable monétairement, mais dont l’impact est jugé, par les experts, réellement significatif.
Cet essor des risques opérationnels est notamment lié au manque de prudence dans la gestion en temps réel des opérations, engendrant un risque de règlement, dans un contexte d’internationalisation des activités. Il est par ailleurs le résultat de la sophistication de ces activités, tant dans la conception de nouveaux produits que dans la mise en place de systèmes d’information de plus en plus complexes.
C’est ainsi que l’importance prise par le risque opérationnel s’explique aussi, de manière plus récente, par l’attention accrue portée aux risques extérieurs à faible probabilité d’occurrence mais à forte intensité qui peut engendrer des pertes massives comme par exemple les catastrophes naturelles ou encore les actes terroristes.
Suite à cette montée accrue du risque, les institutions bancaires doivent redoubler d’effort en vue de maintenir ou restaurer la confiance entre elles et leurs clients.
Pour ce faire, la maitrise des risques inhérents à leur activité doit se faire à l’aide d’un dispositif de contrôle interne efficace englobant l’ensemble des activités et des fonctions.
Ce dispositif doit être déployé au niveau de l’ensemble des activités de la banque et doit a son tour faire l’objet de « contrôle » et d’évaluation et ce afin de déceler les manques et deà cet égard l’assurance raisonnable que les opérations menées ainsi que les décisions prises sont sous contrôle et qu’elles contribuent donc aux objectifs de l’établissement. Elle utilise une méthodologie rigoureuse et bien définie tout au long de ses différentes missions et vise à apporter des recommandations pour améliorer l’efficacité du contrôle interne.