Résumé:
Face à la crise économique engendrée par la crise sanitaire de 2020-2021, la chute des prix des hydrocarbures et la dépréciation monétaire, le gouvernement algérien a cherché à promouvoir l'industrie locale et les exportations non pétrolières. Dans cette optique, des réformes ont été entreprises pour améliorer l'attractivité du pays auprès des investisseurs locaux et étrangers, avec la publication du nouveau code de l'investissement en juillet 2022. Toutefois, la crise a également entraîné un durcissement des barrières à l'importation, notamment par le biais de mesures telles que des interdictions sectorielles, des augmentations de taxes et des complications administratives, visant à réduire le déficit commercial et préserver les réserves de change. Certaines de ces mesures ont commencé à être assouplies en 2022. Ces mesures ainsi que d'autres risques et incertitudes continuent de représenter d'importants défis pour les entreprises étrangères qui exportent et investissent en Algérie. Malgré une inflation persistante, l'Algérie connaît une reprise progressive de son activité économique en 2021 et 2022, soutenue par la hausse des prix des hydrocarbures.