Résumé:
La crise des prêts hypothécaires à hauts risques, déclenchée aux Etats-Unis en 2008, s’est dégénérée en crise financière mondiale qui n’épargne désormais aucun segment de la finance internationale.
Les crises des institutions bancaires ne sont pas seulement le résultat de la dimension externe de la gouvernance (réglementation prudentielle et les organes de contrôle et de normalisation) mais aussi de la dimension interne (le conseil d’administration, comité d’audit, structure de propriété, procédures et pratiques internes).
La crise susvisée, qui a mis en évidence un certain nombre de dysfonctionnements et défaillances des mécanismes de gouvernement des banques, ainsi que de supervision et de réglementation, a contribué à l’apparition de la finance islamique, en toute particularité les banques islamiques, comme solution et alternative au système financier existant, due essentiellement à sa gouvernance caractérisée par certains principes reposant sur l’investissement et sur le partage du risque financier.
Bien que les banques islamiques sont encore à ses premiers accroissements mais elles ont démontré un développement rapide grâce à ses performances, et ses mécanismes de gouvernance.
Dans ce cadre, notre recherche vise à identifier et définir les déterminants internes de la bonne gouvernance au sien des banques islamiques en Algérie, du point de vue des experts et professionnels en la matière et de relever les dysfonctionnements et les insuffisances de la mise oeuvre d’une bonne gouvernance au sien de ces banques.
