Résumé:
Cette recherche a pour objectif d’analyser l’effet des principaux variables macroéconomiques
sur la liquidité bancaire en Algérie. Après avoir présenté les fondements théoriques de la
liquidité et les mécanismes de gestion du risque de liquidité, ainsi qu’un aperçu des principales
études empiriques, une analyse a été menée à l’aide du modèle VECM pour vérifier l’existence
des relations à long et à court terme entre l’inflation, le taux de change, le PIB et la liquidité
bancaire. Les résultats montrent que l’inflation a un impact négatif significatif, en réduisant la
valeur réelle de la monnaie et en augmentant l’incertitude financière. Le PIB exerce également
un effet négatif, notamment en période de forte croissance où la demande de crédit augmente,
ce qui réduit les réserves liquides. En revanche, le taux de change a un effet positif, en favorisant
les entrées de capitaux et en renforçant les ressources en devises, ce qui améliore la liquidité
des banques. Dans la seconde partie de l’étude, des chocs ont été appliqués aux variables
macroéconomiques sur une période de dix ans afin d’évaluer leurs effets dynamiques sur la
liquidité bancaire. Cette démarche a permis de mieux cerner la sensibilité de la liquidité aux
fluctuations économiques et a mis en évidence l’importance d’une politique monétaire adaptée,
ainsi qu’une gestion proactive et rigoureuse des fonds bancaires, pour préserver la stabilité et
la solidité du système financier algérien
