Résumé:
Pour s’adapter aux dynamiques économiques mondiales, l’Algérie a introduit un nouveau Système Comptable Financier (SCF) visant à garantir la fiabilité et la pertinence des informations financières. Face aux disparités entre les règles comptables et fiscales, qui génèrent des écarts entre les résultats, la notion d’impôt différé a été mise en place pour gérer ces différences, qu’elles soient permanentes ou temporaires.
La comptabilisation de l’impôt sur le résultat s’effectue via deux méthodes complémentaires, inspirées de la norme internationale IAS 12. L’impôt exigible correspond au montant dû pour l’exercice en cours, basé sur le bénéfice imposable. Quant à l’impôt différé, il enregistre les impacts fiscaux futurs des différences temporaires entre la comptabilité et la fiscalité, qu’il s’agisse de montants à payer ou à récupérer.
Notre étude sur l’impact des impôts différés sur le résultat comptable révèle que l’impôt différé actif a un effet bénéfique, en réduisant la charge d’impôt et en entraînant ainsi une augmentation du résultat net comptable. Cependant, la reprise de l’impôt différé actif à l’effet inverse, conduisant à une diminution de ce même résultat.