Résumé:
Le nouveau système comptable financier SCF qui a été inspiré des normes IAS/IFRS fixe de nouvelles règles et méthodes d’évaluation qui influencent le résultat comptable, Ainsi La fiscalité se base sur la comptabilité pour déterminer le résultat fiscal. Par la suite nous sommes intéressés aux impôts différés qui reflètent les différentes divergences qui existent entre eux. Les impôts différés jouent un rôle clé dans la synchronisation entre la comptabilité financière et la fiscalité des entreprises, permet d’établir une provision pour l’impôt à payer ou à recouvrer dans le futur, en tenant compte notamment des écarts liés à la dépréciation, aux provisions ou aux retraitements fiscaux. La gestion de ces impôts différés contribue à une image fidèle des états financiers, en reflétant les obligations fiscales futures, et aide à orienter les décisions stratégiques de l’entreprise. Leur objectif principal est de lisser l’impact fiscal sur plusieurs exercices et d’anticiper les impôts à payer ou à récupérer dans le futur, conformément aux principes de prudence et de spécialisation des exercices. Leur étude est particulièrement cruciale dans le contexte algérien, où l’adoption des normes internationales influence la gestion fiscale et les pratiques comptables, La comptabilisation des impôts différés permet ainsi de mieux refléter la charge fiscale réelle d’une période, indépendamment du paiement effectif d’impôt, et joue un rôle clé dans l’analyse financière, la consolidation des comptes et la gestion fiscale des groupes. Nous sommes arrivés aux résultats de l'étude qui montre que leur présentation, leur traitement et leur comptabilisation correcte qui sont encadrés par des normes telles que l’IAS 12 et le Système Comptable Financier (SCF) algérien permet d’améliorer la transparence financière comme illustré dans notre analyse de la filiale MFG du Groupe CEVITAL.
