Résumé:
La comptabilité et la fiscalité constituent deux disciplines distinctes, régies par des logiques et des finalités différentes. Tandis que la comptabilité a pour objectif de refléter fidèlement la situation financière et économique de l’entreprise, la fiscalité vise essentiellement à déterminer l’assiette imposable selon des règles juridiques strictes, afin d’assurer les recettes de l’État. Cette différence d’approche entraîne des traitements divergents, notamment en matière d’immobilisations non financières, qu’il s’agisse de leur évaluation initiale, de leur amortissement, de leur dépréciation ou de leur réévaluation. Bien que ces opérations puissent reposer sur des notions similaires, leur application varie selon qu’il s’agisse d’une logique économique (comptable) ou juridique (fiscale), engendrant ainsi des écarts significatifs entre le résultat comptable et le résultat fiscal. Ces divergences, qu’elles soient temporaires ou permanentes, peuvent avoir un impact direct sur la charge fiscale supportée par l’entreprise. Cette étude a pour objectif d’analyser la nature et les causes de ces écarts, en s’appuyant sur les dispositions du Système Comptable Financier (SCF) et de la législation fiscale algérienne, afin d’évaluer leurs effets sur la performance financière des entreprises et de mieux comprendre les enjeux liés à l’harmonisation entre les normes comptables et fiscales
