Résumé:
Ce mémoire s’inscrit dans une démarche d’analyse approfondie du rôle du contrôle de gestion dans le management des risques financiers et humains, dans un contexte organisationnel de plus en plus instable. L’objectif principal a été de démontrer comment cette fonction, historiquement centrée sur le suivi budgétaire, peut devenir un levier stratégique de maîtrise des vulnérabilités internes.
L’étude a été conduite au sein de l’entreprise COSIDER Travaux Publics, en mobilisant une combinaison méthodologique articulant outils d’analyse stratégique (SWOT croisée, cartographie des risques) et outils de pilotage issus du contrôle de gestion (tableaux de bord, indicateurs, Tableau des Flux de Trésorerie). Cette articulation a permis de passer d’un diagnostic des risques à leur pilotage opérationnel à travers la méthode OVAR (Objectifs – Variables d’action – Responsabilités – Indicateurs), garantissant une cohérence entre les actions à mener et les résultats attendus.
Les résultats obtenus ont montré que le contrôle de gestion est en mesure d’identifier, de suivre et d’interpréter les risques critiques de manière structurée. Le recours au TFT a enrichi le suivi du Fonds de Roulement Net dans le cadre de l’analyse du risque de liquidité, tandis que l’intégration du Plan de formation a permis de renforcer la gestion préventive des risques humains non mesurables, tels que la perte d’efficacité ou l’inadaptabilité au changement.
En somme, le contrôle de gestion établit un lien fonctionnel entre l’analyse des risques et l’action managériale. À travers l’approche OVAR, il s’impose comme un acteur transversal, garant d’une gestion proactive, intégrée et réactive des risques au sein de l’entreprise.
