Résumé:
L'activité traditionnelle des banques qui est l'intermédiation entre les agents à excédents de fonds et ceux à besoins de financement se traduit par la transformation des ressources aux échéances très courtes en emplois avec des échéances plus longues.
De cette transformation émane le risque de liquidité qui a longtemps été négligé et classé derrière les autres risques financiers (risque de taux d'intérêt, risque de taux de change). Or, les crises récentes qu'ont connues les banques au niveau mondial sont venues rappeler la nécessité d'une attention particulière à ce risque.
L'ALM qui a pour mission principale de gérer les risques financiers et les grands équilibres du bilan en optimisant la combinaison rentabilité-risque, affirme sa place incontournable dans la gestion des risques au sein de toute institution bancaire et établissement financier.
Son apparition au début des années 80 est due à la nécessité d'une approche plus active de la gestion des risques, elle s'est propagée suite au développement des enjeux réglementaires dans les années 90 et 2000.
Pour mesurer le risque de liquidité l'ALM utilise les gaps ainsi que des indicateurs de liquidité.
Cette gestion est encadrée par la réglementation prudentielle qui se veut garante de la sécurité des clients et la préservation des équilibres financiers au niveau mondial et national.