Résumé:
Le risque de liquidité représente l’un des risques majeurs auxquels la banque est confrontée. En effet, ce dernier se manifeste à travers le financement des emplois à long terme par des ressources à court terme.
Ce risque était la cause de faillite de multiples banques, et c’est pour cette raison que sa surveillance demeure nécessaire et obligatoire afin d’éviter d’autres drames financiers.
Les autorités réglementaires internationales ont prévus des normes (Bâle III) visant à améliorer les méthodes de gestion de risque de liquidité.
Parmi ces méthodes, on retrouve l’ALM (Asset Liability Management), qui est considérée comme une technique permettant à la banque de restructurer son bilan, le principe de base étant l’optimisation du couple rentabilité/risque.
Cette approche suit une démarche méthodique qui consiste en l’identification des éléments générateurs de ce risque, sa mesure à travers des outils de gestion spécifiques, et enfin le couvrir dans le but de rééquilibre la liquidité de la banque.
Ces notions théoriques seront appliquées dans un cas pratique qui traite la position de liquidité du CPA. A partir des résultats obtenus nous remarquons l'existence d’une surliquidité sur toutes les périodes d’analyse qui doit être réemployée pour ne pas supporter les coûts.