Résumé:
L’objectif de ce travail est double, le premier est de mesurer l’efficience des banques algériennes par la méthode DEA; tout en comparant entre les banques publiques et privées. Le deuxième est d’identifier les facteurs qui peuvent expliquer cette efficience, les modèles estimés ont été examinés, par régression multiple sur données de panel, en utilisant un échantillon de 20 banques algériennes durant la période 2014-2016.
L’analyse des résultats obtenus ainsi que l’étude comparative entre les banques publiques et les banques privées montrent qu’en 2014 les banques privées sont plus efficientes que les banques publiques, contrairement aux deux autres années, 2015 et 2016, le niveau de l’efficience des banques publiques commence à dépasser les scores des banques privées. En plus, il est clairement établi à travers la lecture des résultats que la liquidité et la rentabilité financière ont un impact positif sur l’efficience bancaire. Il ressort des résultats aussi que la taille a une relation positive avec l’efficience technique globale et une relation négative avec l’efficience technique pure, tandis que la propriété reste une variable favorable pour les banques publiques.