Résumé:
Les récents scandales financiers (Enron aux USA, Batam en Tunisie, El Khalifa en Algérie) ont mis en cause la qualité d'audit et ont montré l'incapacité des approches classiques et leurs indicateurs de mesure à évaluer la pertinence des travaux menés. Nous estimons que le contrôle de la qualité d'audit doit désormais se situer au niveau de sa mise en œuvre en d'autres termes au niveau du processus d'audit, cette position est adoptée par la loi Sarbanes Oxley aux USA et la loi de la sécurité financière en Tunisie qui favorise une évaluation de la qualité d'audit, par le comité d'audit, vu son accès privilégié à l'information et la place centrale qu'il occupe dans le processus de contrôle. L'objectif principal de cette étude est de construire une échelle de mesure de la qualité du processus d'audit contractuel aux profits des organes de gouvernances soucieux de la qualité d'audit.
