Le rôle des partenariats publics-publics dans l’absorption du chômage en Algérie à travers les dispositifs d’insertion professionnelle

Abstract

Le chômage est un phénomène social et économique, qui affecte directement l’individu et son pouvoir d’achat, l’absence d’un revenu signifie l’absence de consommation, cette dernière affecte l’activité de l’entreprise, et c’est l’effet indirect du chômage sur l’Etat et son économie. Pour faire face à ce phénomène, l’Etat a instauré des pratiques et politiques allant dans le sens de développer l’esprit entrepreneuriale et d’encourager investissement dont la création de quelques dispositifs qui ont pour objet d’aider et d’accompagner les jeunes chômeurs porteurs de projet tout au long du parcours de création de leurs micro-entreprises. Tels que la caisse nationale d’assurance chômage (CNAC) en 1994, l’agence nationale de soutien à l’emploi des jeunes (ANSEJ) en 1997, l’agence Nationale de gestion du microcrédit (ANGEM) en 2003. Ces dispositifs d’insertion professionnelle, malgré leur succès reflété par le nombre important des micro-entreprises financées et les postes de travail créés, ils ont absorbé une part du chômage mais ils ne l’ont pas complètement éliminé. D’où, pour aider ces dispositifs et améliorer leur fonctionnement, l’Etat a adopté des stratégies complémentaires telles que : les partenariats entre les pouvoirs publics (ministères, directions, institutions et établissements publics…).