Résumé:
Dans le cadre des évolutions liées à Bale II, le régulateur a rendu obligatoire la gestion du
risque opérationnel en demandant aux établissements financiers d’affecter un montant en fonds
propres face à ce risque.
Si ce risque était géré implicitement par les banques, la nécessaire visibilité de cette gestion
imposée par le régulateur va fortement influencer la gestion des risques de la banque, l’orientant
dans un premier temps vers une vision quantitative et statique de cette gestion.
De nombreuses recherches se sont intéressées dans un premier temps à l’aspect quantitatif du
risque dans une démarche positive, à la recherche du modèle et des données pertinentes afin
d’avoir l’estimation la plus vraisemblable du risque opérationnel.
Or le risque opérationnel est par nature difficilement quantifiable ; il est diffus, multiforme,
majeur et ne repose sur aucun encours connu.
Dans le présent mémoire Il nous a semblé alors intéressant d’adopter une vision interprétative
du risque, c’est-à-dire de nous intéresser à comprendre et d’expliquer la classification,
l’identification et l’évaluation des risques opérationnels ainsi que leurs impacts sur l’activité de
la banque.