Résumé:
Au cours de la dernière décennie, l’industrie financière islamique a connu un
développement remarquable et elle s’est bien imposée dans le domaine bancaire comme
une alternative efficace et une concurrente considérable aux banques conventionnelles.
Se basant sur les règles et les principes de la loi islamique, elle profite d’un marché non
satisfait vaste avec un potentiel de gain important. Mais, à cause des innovations rapides
sur les marchés financiers et l’internalisation des flux qui ont bouleversé le paysage
bancaire, elle se trouve confrontée à une multitude des défis et des risques qu’elle doit les
faire face.
Afin d’accomplir ses missions d’intermédiation financière, la banque islamique doit
s’occuper de sa gestion des risques ; parmi ses risques on trouve le risque de liquidité qui a
pris plus d’importance depuis la crise des subprimes.
Vu l’impact majeur que le risque de liquidité peut avoir sur le bon fonctionnement des
banques commerciales globalement et islamiques spécialement, les institutions
internationales notamment le comité du Bâle le pris en charge dans Bâle 3en proposant des
règles prudentielles et des ratios à calculer pour limiter son effet.
Calculer des ratios seulement n’est pas suffisant, alors pour avoir une gestion efficace de
ce risque, la banque islamique doit mettre en place toute une démarche en se basant sur les
différents outils d’identification, de mesure et la méthode ALM qu’on peut la considérer
comme une méthode préventive permet l’analyse du position de liquidité du bilan, ce qui
facilite au décideurs de prendre les décisions adéquates pour chaque situations.