Résumé:
La performance renvoie à trois concepts essentiels : la pertinence liée à l’allocation optimale des ressources, l’efficacité qui se rapporte à la réalisation des objectifs et l’efficience qui exprime la bonne utilisation des ressources. Cependant, les évaluations des agences bancaires couramment tenues par les banques ne prennent en considération que le critère d’efficacité en mesurant le taux de réalisation des objectifs de chaque agence, le critère d’efficience est souvent négligé.
Notre travail aborde la mesure de la performance de cent quarante agences du Crédit Populaire d’Algérie CPA en utilisant la méthode DEA et analyse l'effet de l'environnement sur la performance. Les résultats essentiels montrent que seulement 18 sur 140 agences (12%) des agences sont efficientes selon le modèle CCR à rendement d’échelle constant alors que 22 agences (15%) sont efficientes selon le modèle BCC à rendement d’échelle variable. Le score d'efficience moyen est estimé à 45.2% pour le modèle CCR et à 64.6% pour le modèle BCC.
Les variables de l'environnement, Pop-agence (population dans la commune sur l’ensemble des agences bancaires de toutes les banques) et Entité-agence (nombre total des entités économiques d’une commune sur l’ensemble des agences bancaires), semblent avoir peu d'influence sur les scores d’efficience. Cela pourrait indiquer que ces deux variables ne décrivent pas bien la nature de l'environnement ou ne varient pas suffisamment car l'environnement qui présente une population active ou un nombre d’entités économiques supérieures attire également plus d'agences concurrentes.
