LES GARANTIES INSTITUTIONNELES DANS LE FINANCEMENT DES PME ALGERIENNES

Abstract

Les petites et moyennes entreprises sont des facteurs clés de l'économie, vue leur contribution au développement économique et social. Elles rencontrent souvent des difficultés majeures pour accéder au financement bancaire. Les banques demandent des garanties qui dépassent les moyens des PME, ce qui vise à assurer le remboursement de leurs prêts. Le pouvoir algérien intervient en créant des fonds de garantie tels que la Caisse de Garantie des Crédits d'Investissement (CGCI-PME) et le fonds de garantie des crédits aux Petites et Moyennes Entreprises (FGAR). Ces fonds de garantie évaluent la situation financière des PME en se basant sur des informations fournies par les établissements de crédit, puis prennent une décision quant à l'octroi ou non de leur garantie, en octroyant cette garantie, les entreprises peuvent alors développer leurs projets d'investissement. Après l'analyse comparative effectuée sur les deux institutions de garantie algériennes, nous avons pu identifier plusieurs résultats, tels que : Problème de structuration, le taux de prime est jugé trop faible, l'absence de segmentation entre les deux mécanismes, la majorité des projets garantis sont les projets de développement, Les banques privées ne participent qu'un peu au financement de l'investissement des PME. Après l’analyse comparative effectuée sur la CGCI-PME et les mécanismes de garantie des autres pays de références (pays de sud de la méditerranés), on constate plusieurs divergences entre les deux qui peut aider à proposer des voies pour l’amélioration de la CGCI-PME. Elle peut accélérer le processus de digitalisation et mettre en place un système informatique sophistiqué et fiable, la Caisse devrait moderniser et renforcer son système de gestion globale des risques, collaborer avec d'autres mécanismes de soutien aux PME tels que l'ANADE, l'ANGEM.