Résumé:
Longtemps considérée comme un instrument uniquement destiné à financer les besoins de
dépenses de l’Etat et des Collectivités territoriales, la fiscalité est aujourd’hui reconnue, en
raison du signal-prix qu’elle adresse à ceux qui la supportent, comme un puissant moteur de
modification des comportements individuels et collectifs. A ce titre, elle est un outil
fondamental des politiques environnementales. La fiscalité écologique est un levier puissant
qui permet d’infléchir les comportements et particulièrement adaptée à la lutte contre l’effet
de serre et à la maîtrise des consommations d’énergie, sans se départir de ses bons principes
d’usage, et sans oublier le pragmatisme nécessaire à son succès.
Une ère de transition vers une économie verte s’annonce bien dans tous les pays à des degrés
différents (pays du Nord très avancés notamment Suède et Danemark, par rapport à ceux du
Sud), s’engagent dans des politiques environnementales intergénérationnelles.
Le pouvoir public algérien accorde une grande importance à la protection de l'environnement.
Les exigences liées aux développements socio-économiques et la nouvelle donne écologique
locale et mondiale ont requis un engagement étatique à travers la mise en oeuvre de plusieurs
actions visant l'instauration graduelle d'une fiscalité écologique (taxes, redevances) qui génère
un double dividende à la fois environnemental et socio-économique.